Ce qui suit concerne Windows 2000, mais aussi, sauf précision contraire, Windows XP et Windows 2003
Pour tout ce qui est spécifique à Windows XP, prière de consulter le chapitre Windows XP/2003 
Par contre, sauf précision explicite, les articles du chapitre consacré à WindowsNT4 s'applique également à Windows 2000

Windows 2000 n'est pas le successeur de Windows 98!

Windows 2000 (souvent abrégé en "W2k") est le successeur de Windows NT4, c'est donc un système d'exploitation totalement différent de Windows 9X. En particulier, W2k (et ses prédécesseurs NT3.x et NT4) est un système d'exploitation :

W2k , tout comme NT3.x et NT4, exige d'être le "seul maître à bord". Cela veut dire qu'aucune application ne peut opérer sur le PC sans passer par lui. Donc une application (DOS p.ex.) qui tenterait d'accéder au matériel directement (affichage, ports série ou parallèle, disques,...) sera immanquablement refoulée! C'est pourquoi certains jeux ou utilitaires de bas niveau (éditeur de disque DOS par exemple) ne pourront pas tourner. Par contre, en ce qui concerne les jeux et autres applications multimédias, W2k intègre d'origine DirectX 7.

Windows 2000 est commercialisé depuis le 17 février 2000 pour les versions Professionnal, Server et Advanced Server. et depuis le 11 août 2000 pour la version Data Center Server

Avant octobre 1998, Windows 2000 s'appelait "Windows NT5"

Matériel requis

Il diffère suivant les versions de Windows 2000

Windows 2000 Professionnal

Windows 2000 Server

Windows 2000 Advanced Server

Windows 2000 Data Center Server

Liens utiles

Les apports par rapport à Windows NT4

(liste incomplète!)

Matériel

Logiciel

Les différentes versions (tarifs)

Windows existe en 4 versions :  

Versions  

Prix en US $


Windows 2000

correspondance
Windows NT4

Standard

Mise à jour depuis :

Windows NT
Server

Windows NT
Workstation

Windows 9x

Professionnal

Workstation

319

149

219

Server
(10 licences clients)

Server

1199

599

Advanced Server
(25 licences clients)

Server Entreprise

3999

Data Center Server

Vente OEM uniquement

Les prix donnés ici sont purement indicatifs, extraits du site Microsoft.
Pour avoir le cours du dollar US : http://www.lesechos.fr/francais/bourse/changes.htm

Voici des tarifs (toujours indicatifs) en France (en FF )

Versions  

Prix en FF (HT)

Windows 2000

correspondance
Windows NT4

Standard

Mise à jour depuis :

Windows NT
Entreprise 
Edition

Windows NT
Server

Windows NT
Workstation

Windows 9x

Professionnel Workstation 2130

1580

?

Server
(5 licences clients)
Server 7385

3690
Advanced Server
(25 licences clients)
Entreprise Edition 28380

13370

Ces prix correspondent à un achat à l'unité. Généralement, des réductions importantes sont consenties lors d'achats en volume (dans les entreprises). 

Affichage de tous les outils

L'interface de Windows 2000 diffère de celle de Windows NT4 sur certains points. En particulier, le Menu démarrer n'affiche pas, par défaut, la liste traditionnelles des Outils d'administration.
Pour la rétablir, suivre les étapes suivantes :

  1. "Menu Démarrer" / "Paramètres" / "Barre des tâches
  2. Onglet "Avancées
  3. Zone "Paramètres du menu démarrer
  4. Cocher la case "Afficher les outils d'administration"

...et en profiter pour cocher les cases

  • "Afficher l'invite de fermeture de session" 
  • "Défilement du menu Programmes" 
  • "Développer Connexion réseau et accès à distance" 
  • "Développer le dossier imprimantes" 
  • "Développer le panneau de configuration" 
  • "Développer Mes Documents"

 

Création d'une MMC personnalisée

Les MMC (Microsoft Management Console) sont de nouveaux outils de configuration du système, ayant tous la même interface. Windows 2000 est livré avec un certain nombre de MMC, telle que la Gestion de l'ordinateur, qui regroupe à peu près tous les outils d'administration. 

Il est possible d'en créer d'autres, plus ou moins spécialisées, et accessibles par certains utilisateurs. Ainsi un administrateur pourra déléguer à d'autres administrateurs la responsabilité de tâches particulières. 

Pour créer une nouvelle MMC, exécuter les étapes suivantes :

Depuis une fenêtre console ou le menu Exécuter, exécuter la commande : 
mmc /a
 

Une fenêtre s'ouvre alors :

Sélectionner le menu 
"Console" / "Ajouter/supprimer un composant logiciel enfichable"

Un dialogue s'ouvre :

Appuyer sur le bouton "Ajouter"
Un dialogue s'ouvre :

Sélectionner dans la liste ce qui peut être intéressant (affaire de goûts et d'habitudes!) 

Par exemple, au choix : 
"Observateur d'événements" "Défragmenteur de disques
"Services Internet
"Gestionnaires de médias amovibles" .... 

Appuyer sur le bouton "Ajouter".
Un dialogue s'ouvre :

Laisser coché le bouton radio "L'ordinateur local" (par défaut)

Cocher (éventuellement) la case "Autoriser la modification..." 
(elle apparaît ou non suivant le composant sélectionné)

Appuyer sur le bouton "Terminer"

On revient au dialogue précédent, qui affiche à présent les composants sélectionnés.

Appuyer sur le bouton "OK" (sauf si on veut ajouter d'autres composants)

On revient au dialogue initial

Dans le menu "Console" /"Enregistrer sous", choisir un nom de fichier 
(p.ex. "disk.msc")

Cette MMC est alors en mode auteur, c'est à dire modifiable par la suite (ajout/suppression d'éléments). 

Elle se présente sous la forme d'une 1ère fenêtre (menu Console - Fenêtre), avec à l'intérieur une 2ème fenêtre "Racine de la console", comprenant elle-même un menu "Gestionnaire de périphériques - Défragmenteur de disque - Gestion des disques" et 2 onglets "Arbre - Favoris".

Si l'on veut quelque chose de plus "direct" (plus simple et plus parlant), commencer par renommer "Racine de la console"  (p.ex. "Périphériques et disques"). 

Pour cela ouvrir le menu contextuel sur ce libellé par un click droit, et sélectionner "Renommer".

Sélectionner le menu principal 
"Console" / "Options"
Un dialogue s'ouvre :

Changer (éventuellement) d'icône
Mode de console : 
sélectionner "Mode utilisateur - Fenêtre unique"

Appuyer sur OK

De retour dans la fenêtre principale, Menu "Console " / "Enregistrer
(ou "Enregistrer sous" si on veut lui donner un autre nom, vu qu'on ne pourra plus modifier cette MMC en raison du mode de console choisi)

Quitter la console. Si on l'ouvre à nouveau, on obtiendra ceci :

(On remarquera que la fenêtre "mère" avec le menu "Console / fenêtre / ?" a disparu.)

On peut ainsi paramétrer les outils de Windows 2000 à sa guise !

Les différents modes de démarrage

Un peu à l'identique de Windows 9x, Windows 2000 offre maintenant différents modes de démarrage, que l'on peut choisir en appuyant sur la touche F8. En particulier on a la possibilité de lancer Windows 2000 en mode sans échec, comme sous Windows 9x.(ce qui n'existait pas sous WIndows NT)

Type de démarrage
et options
Signification
Mode sans échec Windows 2000 démarre en utilisant uniquement les fichiers et drivers de base (souris, sauf souris série, écran, clavier, mémoire de masse, services de base, absence de réseau). Si l'ordinateur ne démarre pas dans ce mode, il faut utiliser la disquette de réparation d'urgence (ERD)
Mode sans échec avec réseau Identique au mode sans échec, avec les fonctions réseau en plus.
Mode sans échec en mode console Identique au mode sans échec. Après établissement d'une session, l'invite de commande est affichée au lieu de l'interface graphique habituelle
Enregistrement du journal de démarrage Windows 2000 démarre normalement, en enregistrant dans un fichier journal (ntbtlog.txt, situé dans le répertoire principal  de Windows) les noms de tous les drivers et services chargés (ou qui n'ont pas pu être chargés) par le système. Cette option est utilisable conjointement avec l'un des 3 modes précédents.
Mode VGA Windows 2000 démarre en utilisant le driver VGA de base. A utiliser dans le cas d'installation d'une nouvelle carte graphique, dont le driver fonctionne plus ou moins bien, ou est absent. Cette option accompagne toujours les 3 modes sans échec.
Mode de restauration du service d'annuaire Non disponible avec Windows 2000 professionnel (uniquement avec les versions serveur). A utiliser pour restaurer le répertoire SYSVOL et l'ADS (Active Directory Service) sur un contrôleur de domaine.
Mode debug Windows 2000 démarre normalement pendant que des informations de mise au point son envoyées via un port série vers un autre ordinateur.

A coté de ces modes existe la Console de récupération, qui peut être lancée soit depuis le menu de démarrage (si on l'a installée au préalable) soit depuis le CD de Windows 2000. Voir l'article consacré à ce sujet.

Verrouillage des majuscules au clavier

A la différence de Windows NT4, dans lequel il faut intervenir au niveau de la base de registres, le choix du type de verrouillage/déverrouillage des majuscules au clavier est prévu dans le panneau de configuration Clavier :

  1. Sélectionner l'onglet
    "Paramètres régionaux d'entrée"
  2. Cocher l'un des boutons radio :
    Appuyez sur la touche Verr.maj
    (fonctionnement "NT")
    Appuyez sur la touche Maj
    (fonctionnement "Windows 9x")
  3. Appuyer sur le bouton OK ou Appliquer
    (La modification est prise en compte immédiatement )




 

Liens utiles

Vu la dynamique d'Internet, certains liens peuvent ne plus être valides
(en particulier ceux de Microsoft, dont le site est souvent restructuré)
Me le signaler, merci, j'essaierai de corriger.

Site Microsoft

Autres sites

Chiffrement des informations

C'est une fonctionnalité nouvelle, faisant partie nativement de ce nouveau système d'exploitation. Elle concerne les fichiers et répertoires contenus uniquement dans des partitions de type NTFS5.

On peut ainsi chiffrer, au choix, une partition complète, ou un sous–répertoire et tous ses composants, ou encore un fichier isolé.

Le chiffrement est basé sur l'algorithme RSA (Rivest Shamir Adleman) bien connu, utilisant des clefs 128 bits. Les versions bêtas de Windows 2000 distribuées en France n'étaient qu'en 56 bits, mais depuis l'autorisation récente (janvier 2000) par les USA d'exportation des mécanismes de clefs 128 bits,  les versions définitives de Windows 2000 sont prévues en 128 bits.

Le chiffrement des données est spécifique à un utilisateur donné et à lui seul. Cela implique que même un administrateur ne pourra pas accéder à des données chiffrées si ce n'est pas lui qui les a chiffrées!

Il est totalement transparent à l'utilisateur, cela signifie que mise à part la configuration initiale de chiffrement, il n'y a aucune opération particulière à faire, l'accès aux données s'effectuant librement, sans lancement préalable d'application ou utilitaire quelconque, le déchiffrement étant immédiat et automatique
Pour chiffrer un fichier, il suffit de le sélectionner dans l'explorateur puis d'effectuer un click droit afin afficher ses propriétés.

Appuyer sur le bouton Avancés…
Cela provoque l'affichage d'une boite de dialogue :

 Cocher la case "Crypter le contenu pour sécuriser les données"
Appuyer sur OK

On retourne alors sous contrôle de la boite de dialogue initiale.
Au moment où on appuie sur le bouton OK ou Appliquer, cela provoque l'affichage d'une autre boite de dialogue :

Il est recommandé de chiffrer également le répertoire contenant le fichier.
Ainsi, tout nouveau fichier placé dans ce répertoire sera automatiquement chiffré.

Si un autre utilisateur (même ayant des droits administrateur sur la machine) essaie d'ouvrir ce fichier, il obtiendra par exemple ceci :

Sous "Word" :

Sous  "Hex Workshop" :

 

Et si l'un autre utilisateur (administrateur compris) tente de désactiver le chiffrement en décochant la case  correspondante :

il obtient ce message d'erreur :

et l'ouverture du fichier est refusée :

Correspondances d'outils entre NT4 et Windows 2000/XP/2003

Les outils de Windows NT4 et Windows 2000/XP/2003 diffèrent souvent (noms, localisations, interfaces), si bien qu'un nouvel utilisateur de Windows 2000, habitué à Windows NT4, sera un peu perdu au début.

Le tableau ci-dessous donne une liste de correspondances entre les 2 versions :   

Outils  Windows NT4 Windows 2000/XP/2003
Emplacement

Emplacement 

Type d'interface
Configuration matérielle
réseau local
Panneau de configuration
Réseau
Onglet Cartes
Panneau de configuration
Ajout/Suppression de matériel
Assistant
Configuration logicielle
réseau local
Panneau de configuration
Réseau
Panneau de configuration
Connexion réseau et accès à distance
Connexion au réseau local
Bouton Propriétés
 
Configuration logicielle
accès distant
1)Poste de travail/Accès distant
2)Accessoires/Accès distant
Panneau de configuration
Connexion réseau et accès à distance
Établir une nouvelle connexion
Assistant
Services Panneau de configuration
Services
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

1) Services 
2) Gestion de l'ordinateur
Item Services et applications/services
3) Services de composants
Item Services

MMC
MMC
Comptes utilisateurs Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration
Gestion des utilisateurs
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

Gestion de l'ordinateur
Item Outils système/utilisateurs ...
MMC
Audit d'événements Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration
Gestion des utilisateurs/Stratégies
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

Stratégies de sécurité
MMC
Diagnostics Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration
Diagnostics Windows NT
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

Gestion de l'ordinateur
Item Informations système
MMC
Gestionnaire de disques Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration
Administrateur de disques
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

Gestion de l'ordinateur
Item stockage/Gestion des disques
MMC
Événements Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration
Observateur d'événements
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

Gestion de l'ordinateur
Item Observateur d'événements
MMC
Ajout de périphériques Réseau Panneau de configuration
Réseau/Onglet Cartes
Panneau de configuration
Ajout/Suppression de matériel
Assistant
Carte graphique Panneau de configuration
Affichage/paramètres/ Avancés
Multimédia Panneau de configuration
Multimédia/Périphériques/
Ajouter
Modem Panneau de configuration
Modems/Ajouter
Cartes SCSI
Contrôleurs IDE
Panneau de configuration
Cartes SCSI
Cartes PCMCIA Panneau de configuration
Cartes PC
Bandes magnétiques Panneau de configuration
Périphériques à bande
Panneau de configuration
Alimentation de secours
Panneau de configuration
Options d'alimentation/Onduleur
 
Gestion des services
de périphériques
Panneau de configuration
Périphériques
Inexistant  
Performances Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration
Gestionnaire de performances
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

Gestion de l'ordinateur
Item journaux et alertes de performances
MMC
Sauvegarde Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration
Gestionnaire de sauvegardes
Menu Démarrer/Programmes
Outils d'administration

Gestion de l'ordinateur
Menu Outils/Windows/Outil de sauvegarde
MMC 
+
Assistant
Disquette de réparation d'urgence  Console 
Commande RDISK
Menu Démarrer/Programmes/
accessoires/outils système/
sauvegarde
Assistant
Voisinage réseau Bureau
Icône voisinage réseau 
Bureau
Icône Favoris réseau
Dossier "Ordinateurs proches du mien"
 

Sous Windows 2000, le dossier "Outils d'administration" est également accessible depuis le panneau de configuration

Sous Windows 2000, la disquette de réparation d'urgence (ERD) n'a plus du tout la même structure que sous Windows NT4. En particulier, elle ne contient plus des copies compressées des ruches de la BDR, mais seulement : 

Lancement direct des MMC

La gestion centralisée de l'ordinateur s'effectue normalement depuis la MMC (Microsoft Management Console) "Gestion de l'ordinateur" (menu Démarrer / Outils d'administration) (fichier compmgmt.msc)

Son ouverture est particulièrement longue, et souvent on n'a besoin que d'une partie seulement de cette console (par exemple le gestionnaire de disques). 
Il peut donc être avantageux de lancer uniquement la partie intéressante, en exécutant le fichier d'extension .msc associé.

Ces fichiers  sont les suivants :

Emplacement Fichier Rôle
(1) certmgr.msc Certificats
ciadv.msc Service d'indexation
devmgmt.msc Gestionnaire de périphériques
dfrg.msc Défragmenteur de disques
diskmgmt.msc Gestion des disques
dnsmgmt.msc Gestionnaire de DNS
eventvwr.msc Observateur d'événements
faxserv.msc Gestion du service de télécopie
fsmgmt.msc Dossiers partagés
gpedit.msc Stratégie de groupe
ias.msc Service d'authentification Internet
lusrmgr.msc Utilisateurs et groupes locaux
ntmsmgr.msc Stockage amovible
ntmsoprq.msc Demandes de l'opérateur de stockage amovible
perfmon.msc Analyseur de performances
secpol.msc Paramètres de sécurité locaux
services.msc Services
wmimgmt.msc Infrastructure de gestion Windows (WMI)
(2) comexp.msc Service de composants
(3) iis.msc Services Internet
(4) msinfo32.msc Informations système
(5) fpmmc.msc Extensions Serveur FrontPage2000

(1) : %SystemRoot%\system32\ 
(2) : %SystemRoot%\system32\com\
(3) : %SystemRoot%\system32\inetsrv\
(4) : %CommonProgramFiles%\Microsoft Shared\MSInfo\
(5) : %CommonProgramFiles%\Microsoft Shared\Web Server Extensions\40\bin\

Généralement, les variables d'environnement citées ci-dessus ont les valeurs suivantes :

Variable

Contenu habituel

%SystemRoot% \winnt
%CommonProgramFiles% \Program Files\Fichiers communs

La MMC "msinfo32.msc" est analogue à l'outil "msinfo32.exe" de Windows 98. Elle peut également être lancée à l'aide de l'outil winmsd.exe, existant également sous NT4.

La mise en veille prolongée et ses problèmes

La mise en veille prolongée (ou hibernation) est une fonctionnalité très pratique apparue avec Windows 2000.

Elle consiste, au moment de l'arrêt de Windows, à recopier sur disque dans un fichier (hiberfil.sys) une image complète de la mémoire, si bien qu'au redémarrage suivant, ce fichier est lu pour être restauré immédiatement en mémoire. On retrouve alors Windows dans le même état au moment de l'arrêt, et cela  dans un temps très court par rapport à un démarrage normal (environ 30 secondes, tout dépend essentiellement de la quantité de RAM installée et des performances du disque).

Les ordinateurs portables sont évidemment très concernés par cette fonction.  

Mais pour qu'elle puisse être mise en oeuvre, il faut que le matériel réponde à certaines spécifications :

Si l'une de ces conditions n'est pas remplie, la possibilité de mise en veille prolongée sera inexistante.

Les niveaux ACPI de mise en veille

Les différents états de veille d'un ordinateur conforme aux spécifications ACPI sont au nombre de 6 :

Niveau Description État de l'alimentation
S0 Fonctionnement normal de l'ordinateur.  pleine puissance
S1 État de veille de bas niveau. Aucun contexte de système n'est perdu (CPU ou chip set) et le matériel maintient tout le contexte système. 
Dans certains BIOS (AMIBIOS), cet état est appelé également POS.
puissance réduite
S2 État de veille de bas niveau. Cet état est semblable à S1 sauf que le contexte CPU et mémoire cache est perdu. C'est au système d'exploitation que revient le rôle de sauvegarder mémoire cache et le contexte CPU). L'ordinateur redémarre sur une action de la souris, du modem, de la carte réseau (si elle est du type "Wake up LAN") ou encore du bouton de marche. puissance réduite
S3 État de veille de niveau intermédiaire. Tout le contexte système est perdu excepté la mémoire système. CPU, mémoire cache, et contexte chip set sont perdus. C'est au matériel que revient le rôle de sauvegarder ces contextes, dont  L2 (mémoire cache de second niveau du processeur). L'ordinateur redémarre de la même façon que dans l'état S2.
Dans certains BIOS (AMIBIOS), cet état est appelé également STR.
puissance réduite
S4 État de veille de haut niveau. Tous les périphériques sont mis hors tension. Le contexte de la plate-forme est sauvegardé intégralement en mémoire non volatile (disque dur).
C'est à ce niveau que correspond la mise en veille prolongée.
arrêtée
S5 identique à S4, sauf qu'aucun contexte n'est sauvegardé (arrêt normal). Un redémarrage complet est nécessaire. arrêtée

Configuration

Elle s'effectue depuis le panneau de configuration depuis 2 endroits possibles ::
- Affichage, onglet Ecran de veille, bouton Gestion de l'alimentation
- Options d'alimentation 
Cela affiche une boite de dialogue à onglets, dont "Mise en veille prolongée" (MEVP):

Problème de disparition de la MEVP

Il m'est arrivé que soudainement  cet onglet disparaisse, et par voie de conséquence la mise en veille prolongée n'est plus possible. A l'aide de l'outil Microsoft "dumppo.exe", j'ai pu constater que mon problème était du à la présence d'un driver, en l'occurrence hardlock.sys, qui sert à gérer un dongle sur le port parallèle. 
Ce driver avait été installé conjointement avec un logiciel protégé conter la copie (Encyclopaedia Universalis), et apparemment, il n'a pas été prévu compatible avec l'ACPI. Sa présence a été signalée par dumppo comme incompatible avec la MEVP.
Après avoir supprimé manuellement ce driver (avec l'assistant d'ajout/suppression de périphérique), l'onglet de MEVP est réapparu normalement.

Dumppo est un exécutable Windows 32 bits en mode console qui affiche un certain nombres d'informations, dont les différents niveaux d'états de veille supportés. 
Il doit être lancé depuis une fenêtre de commande, et non pas directement, sinon la fenêtre qu'il génère serait refermée aussitôt. Il admet un ou plusieurs paramètres :

paramètre

fonction affichée

cap power capabilities
ps Win32 System power status
bs battery status
admin Admin policy overrides
ac AC power policy
dc DC power policy
Par exemple : dumppo ps cap

Résultats obtenus dans mon cas :
power capabilities 
System power capabilities
AVANT suppression du driver APRES suppression du driver
Power Button Present....:
Sleep Button Present....:
Lid Present.............:
TRUE
TRUE
TRUE
TRUE
TRUE
TRUE
System states supported.:
Hiber file reserved.....:
S5
FALSE
S1 S3 S4 S5
TRUE
Thermal control.........:
CPU Throttle control....:
Processor min throttle..:
Processor trottle scale.:
Some disk will spindown.:
System batteries present:
System batteries scale..:
Ac on line wake ability.:
Lid wake ability........:
RTC wake ability........:
Min device wake.........:
Default low latency wake:
TRUE
TRUE
3
8 (12%)
TRUE
TRUE
(G:0 C:0) (G:0 C:0) (G:0 C:0)
Unspecified
Unspecified
S4 - hibernate
Unspecified
Unspecified
TRUE
TRUE
3
8 (12%)
TRUE
TRUE
(G:0 C:0) (G:0 C:0) (G:0 C:0)
Unspecified
Unspecified
S4 - hibernate
Unspecified
Unspecified
  LEGACY DRIVER DETECTED
Hardlock
 

On voit que la présence du driver "hardlock" n'autorise que l'état S5 (machine arrêtée!).
Sa suppression a rétabli les niveaux S1 à S4

Cliquez ici pour télécharger dumppo.exe (14ko)

Disponible également sur le serveur FTP de Microsoft :
ftp://ftp.microsoft.com/products/oemtest/v1.1/wostest/tools/acpi/dumppo.exe

Pour plus d'informations sur le fonctionnement de l'ACPI, consulter le document :
http://www.microsoft.com/hwdev/desinit/acpifaq2.HTM

Création de CD bootable avec Service Pack

Cette section, qui explique comment on peut créer un CD bootable de Windows 2000, avec en plus intégration (éventuelle) d'un Service Pack,  fait l'objet d'un document complet séparé (vu son ampleur).

Installation de la console de récupération

La console de récupération est un type de démarrage de Windows 2000 en mode texte uniquement (l'interface graphique n'est pas chargée), à utiliser dans le cas de problèmes graves (fichiers corrompus ou manquants, ...).

Elle n'est accessible qu'au compte Administrateur de la machine! 

Elle ne doit pas être confondue avec le Mode sans échec en mode console, dans lequel l'interface graphique de Windows est néanmoins chargée (avec présence d'une fenêtre de commande, sans lancement de l'explorateur)

Par défaut, ce mode n'est pas installé. Pour procéder à son installation, il faut disposer du CDROM de Windows 2000, et taper la commande suivante ("X:" représentant la lettre du CDROM) :

X:\i386\winnt32.exe /cmdcons

Cela provoque l'affichage d'une boite de dialogue :

Appuyer sur OUI
L'assistant d'installation de Windows 2000 est alors lancé, et des copies de fichiers sont effectuées :

Quand les copies sont terminées, un message s'affiche :

Le fichier CMLDR a été copié dans la racine de la partition de démarrage,
ainsi qu'un répertoire CMDCONS, et le fichier BOOT.INI a été modifié,
par ajout de la ligne suivante :

C:\CMDCONS\BOOTSECT.DAT="Console de récupération Microsoft Windows 2000" /cmdcons

BOOTSECT.DAT est une image de secteur de boot NT, mais qui, à la différence du secteur de boot traditionnel, charge le programme CMLDR au lieu de NTLDR.

Le répertoire CMDCONS contient plus de cent fichiers (drivers compressés, exécutables, bibliothèques,...), ainsi qu'un sous-répertoire SYSTEM32 lequel contient 2 fichiers.

Au redémarrage suivant, un nouvel item "Console de récupération Microsoft Windows 2000"apparaît dans le menu. Si on le choisit, tout se passe (au départ) comme pour une installation de Windows.
Au bout de quelques minutes (être patient!), et après défilement de points de progression, apparaît le texte suivant :

Console de récupération Microsoft Windows 2000(TM)

La console de récupération fournit une réparation du système et des fonctionnali
tés de récupération.

Entrez 'exit" pour quitter l'invite de commandes et redémarrer le système.

1: E:\WINNT

Sur quelle installation de Windows 2000 voulez-vous ouvrir une session
(Appuyer sur ENTREE pour annuler) ? 1
Entrez le mot de passe Administrateur : ******
E:\WINNT>

Pour avoir la liste des commandes disponibles, taper HELP :

E:\WINNT>HELP

ATTRIB
CD
CHDIR
CHKDSK
CLS
COPY
DEL
DELETE
DIR

DISABLE
DISKPART
ENABLE
EXIT
EXPAND
FIXBOOT
FIXMBR
FORMAT
HELP
LISTSVC
LOGON
MAP
MD
MKDIR
MORE
RD
REN
RENAME
RMDIR
SYSTEMROOT
TYPE

Et pour avoir de l'aide sur une commande particulière, taper :
HELP commande ou commande /?

A cette liste il faut ajouter la commande BATCH

Liste des commandes de la console de récupération

Commande Syntaxe Commentaires - Remarques
ATTRIB ATTRIB  commutateurs  fichiers Les commutateurs disponibles sont :
-R  +R  -S  +S  -H  +H
+ fixe un attribut
- enlève un attribut
R lecture seule
S Fichier système
H Fichier caché

Au moins un attribut doit être fixé ou enlevé. Pour afficher les attributs, utiliser la commande DIR.

BATCH BATCH fichier-entrée [fichier-sortie] Le fichier entrée est un fichier texte (peu importe son extension) contenant une liste de commandes supportées par la console de récupération (analogue à un fichier batch sous Windows, mais plus restreint au niveau commandes)
Le fichier sortie (facultatif) reçoit les résultats éventuels affichés par chaque commande. Si ce fichier n'est pas indiqué, les résultats sont affichés à l'écran.
CD
ou
CHDIR
CD chemin CD disque: affiche le répertoire courant de l'unité "disque
CD sans paramètre affiche le disque et le répertoire courant.
Si un chemin contient des espaces, il faut l'encadrer par des guillemets :
P.ex. : CD "\Program files\Internet Explorer"
Cette commande ne s'applique qu'à des unités locales.
Par défaut (commande SET non activée),
les SEULS dossiers
accessibles sont :
  • la racine de la partition système (%SystemDrive%)
  • l'arborescence %systemroot%
CHKDSK CHKDSK disque [/P] [/R] Vérifie et, si nécessaire, répare une unité disque.

/P force la vérification même si le disque est déclaré sain.
/R localise les secteurs défectueux (/P obligatoire)
Cette commande nécessite la présence du fichier autochk.exe (situé normalement dans la racine de la partition de démarrage)
CLS CLS Efface l'écran
COPY COPY source destination Les caractères génériques ( * et ?) ne sont pas autorisés, ni la copie de répertoire. Un fichier compressé provenant du CDROM de Windows 2000 est automatiquement décompressé.
DEL
ou
DELETE
DEL disque chemin Les caractères génériques ( * et ?) ne sont pas autorisés,
Cette commande ne s'applique qu'à des unités locales.
DIR DIR disque chemin Cette commande affiche TOUS les fichiers et répertoires, y compris systèmes et cachés. Les attributs possibles sont :
D Répertoire             R Lecture seule
H Caché             A Archive
S Système           C Compressé
E Chiffré           P Lien symbolique 

Cette commande ne s'applique qu'à des unités locales.

DISABLE DISABLE nom_service Désactive un service ou pilote
La commande LISTSVC affiche tous les services ou pilotes disponibles.
DISABLE affiche l'ancien type de démarrage (à noter) du service avant de le désactiver.
Les valeurs de ce type sont les suivantes :
SERVICE_DISABLED
SERVICE_BOOT_START
SERVICE_SYSTEM_START
SERVICE_AUTO_START
SERVICE_DEMAND_START
DISKPART

 

DISKPART [/add] [/delete] nom_physisque nom_disque nom_partition taille Gère les partitions des disques.
/add: Crée une nouvelle partition.
/delete: Supprime une partition existante.
nom_physique: Nom de l'unité. Ce nom peut ^ter obtenu à l'aide de la commande MAP
P.ex.: \Device\HardDisk0
nom_disque: lettre identifiant la partition. 
P.ex. : D:
nom_partition: nom de la partition, qui peut être utilisé à la place de nom_disque
P.ex. : \Device\HardDisk0\Partition1
taille
: taille de la partition en mégaoctets.

Si aucun argument n'est passé, une interface utilisateur apparaît.
Ne pas utiliser cette commande avec des volumes dynamiques.
ENABLE ENABLE nom_service  type_démarrage Active un service ou pilote
La commande LISTSVC affiche tous les services ou pilotes disponibles.
ENABLE affiche l'ancien type de démarrage (à noter) du service avant de l'activer.
Les valeurs de ce type sont les suivantes :
SERVICE_DISABLED
SERVICE_BOOT_START
SERVICE_SYSTEM_START
SERVICE_AUTO_START
SERVICE_DEMAND_START

Si on ne précise pas de type de démarrage, ENABLE affiche l'ancien type.

EXIT EXIT Quitte la console et redémarre l'ordinateur.
EXTRACT EXTRACT source destination Extrait un fichier depuis le fichier "driver.cab" du CDROM de Windows 2000
source: le nom du fichier à extraire.
destination: le répertoire ou nom de fichier du nouveau fichier. S'il n'est pas spécifié, la copie a lieu dans le répertoire courant.

Cette commande ne fonctionne que si Windows 2000 a été installé depuis le CDROM.
FIXBOOT FIXBOOT nom_disque: Réécrit le secteur de boot Windows 2000 de la partition. (identique à la procédure de réparation d'urgence)
nom_disque: lettre identifiant le disque.
Cette commande n'est supportée que sur plate-forme x86.
FIXMBR FIXMBR nom_physique Répare le MBR (master boot record) d'un disque physique. Utile dans le cas d'infection par un virus, ou pour supprimer un boot-manager (LILO, System Commander,..)

nom_physique: Ce nom (optionnel) peut être obtenu à l'aide de la commande MAP. S'il n'est pas précisé, le disque de démarrage est pris en compte.
P.ex.: FIXMBR \device\harddisk2

Cette commande n'est supportée que sur plate-forme x86.
FORMAT

 

FORMAT disque:/Q/FS:file-system disque:: Lettre du disque à formater.
/Q: Effectue un formatage rapide.
/FS:file-system: Spécifie le type de système de fichiers : FAT, FAT32, ou NTFS
LISTSVC LISTSVC  Affiche la liste de tous les services et pilotes disponibles, ainsi que leur état de démarrage.
Ces informations sont tirées de la ruche
 %systemroot%\System32\config\SYSTEM. 
LOGON LOGON Affiche la liste de toutes les installations détectées de Windows 2000 et Windows NT, et demande ensuite le mot de passe administrateur. (3 essais au maximum)
MAP MAP [arc] Affiche la liste des lettres des partitions, leurs systèmes de fichiers, leurs tailles et leurs correspondances avec les disques physiques. 
arc: ce paramètre affiche les chemins en syntaxe ARC. 
MD
ou
MKDIR
MD répertoire Les caractères génériques ( * et ?) ne sont pas autorisés.
Cette commande ne s'applique qu'à des unités locales.
MORE MORE  fichier Affiche un fichier texte à l'écran (avec pause éventuelle).
RD
ou
RMDIR
RD répertoire Les caractères génériques ( * et ?) ne sont pas autorisés.
Cette commande ne s'applique qu'à des unités locales.
REN
ou
RENAME
REN fichier  nouveau_nom Les caractères génériques ( * et ?) ne sont pas autorisés. On ne peut pas changer de disque.
Cette commande ne s'applique qu'à des unités locales.
SET SET variable=valeur Affiche (ou modifie) 4 options d'environnement :
Nom Valeur
par défaut
Rôle
AllowWildCards FALSE  permet l'utilisation de caractères génériques
AllowAllPaths FALSE  permet l'accès à tous les dossiers et fichiers
AllowRemovableMedia FALSE  permet la copie vers des supports amovibles (disquette)
NoCopyPrompt FALSE  évite la confirmation lors des copies sur des fichiers existants
Les valeurs autorisées sont FALSE ou TRUE

Remarque très importante
Cette commande n'est utilisable que si on l'a autorisée au préalable sous Windows.
Pour cela, ouvrir la MMC Stratégie de sécurité locale
(fichier %systemroot%\system32\secpol.msc)

  • Paramètres de sécurité
    • Stratégies locales
      • Options de sécurité
        -> Activer la stratégie :
        Console de récupération: autoriser la copie de disquettes et l'accès à tous les lecteurs et dossiers

C'est stocké dans la clef :
HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\
CurrentVersion\Setup\RecoveryConsole


Entrée SetCommand de type REG_DWORD
Valeur :
0x00000000 : désactivée
0x00000001 : activée

SYSTEMROOT SYSTEMROOT  Définit le répertoire  %SystemRoot% comme répertoire par défaut.
TYPE TYPE fichier Affiche un fichier texte à l'écran.

Désinstallation de Diskeeper

Une version "light" de Diskeeper est installée par défaut sous Windows 2000. 
C'est un outil de défragmentation des disques (partitions FAT et NTFS). 

Or on peut être amené à le désinstaller, pour différentes raisons

  1. Raisons "techniques"
    Il y a mieux! Ce n'est pas un outil extraordianire. l'interface est succincte et moyennement ergonomique.
    Il n'y a pas de planificateur intégré.
  2. Raisons "financières"
    Cette version de Diskeeper est une version "réduite" (analogue d'ailleurs à "Diskeeper Lite" que l'on peut obtenir
    gratuitement sur le site de Executive Software : http://www.alsos.com/PRODUCTS/demo_diskeeper4.html
    La version complète est très onéreuse dans le cas d'un serveur.
    (Diskeeper version WS coute 45$ - soit 345 FF environ -, et la version serveur coûte 250 $ - soit 1925 FF environ -).
  3. Raisons "humaines"
    Craig Jensen, le CEO (Chairman Executive Officer = PDG) de Executive Software, qui est l'éditeur de Diskeeper, affiche
    OUVERTEMENT son appartenance à l'Eglise de Scientologie : http://home.scientologist.org/cjensen/myself.htm
    Ce fait peut rebuter certains utilisateurs!

Mais cet outil étant considéré comme important par Windows,  si on supprime les fichiers qui le compose (ils sont situés dans le répertoire \winnt\system32), ils réapparaissent aussitôt.
La seule façon de désinstaller Diskeeper complètement (fichiers et clefs de la Base de registres) est la suivante :
(publiée sur le site allemand de Microsoft : http://www.microsoft.Com/intlKB/germany/support/kb/d43/d43422.htm)

  1. Dans les clefs suivantes :
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Setup\
    Sauvegarder
    les entrées :
    • SourcePath
    • ServicePackSourcePath
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion
    Sauvegarder l'entrée :
    • SourcePath"
  2. Supprimer les fichiers suivants 
    dans \winnt\system32\dllcache :
    • dfrgfat.exe
    • dfrgntfs.exe
    • dfrgsnap.dll
    • dfrgres.dll
    • dfrgui.dll
  3. Répéter l'opération (mêmes fichiers)
    dans \winnt\system32
    Vu le système de protection /récupération automatique des fichiers vitaux, il faut absolument commencer par "dllcache"
  4. Répéter l'opération (mêmes fichiers sauf "dfrgres.dll" et "dfrgui.dll") 
    dans \winnt\ServicepackFiles\i386
    cela a été oublié sur le site allemand de Microsoft !!!
    Ce n'est évidemment valable que si on a installé un service pack (le SP1 pour l'instant). 
    En effet, les fichiers des SP sont eux aussi "protégés", ce qui est particulièrement pratique en temps normal : 
    si on installe un logiciel qui installe des "vieux" fichiers DLL ou EXE, ce n'est plus nécessaire de
    réappliquer le Service Pack!
  5. Supprimer les clefs :
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\MyComputer\DefragPath
    (c'est cette clef qui contient le nom du défragmenteur par défaut lancé depuis l'explorer on clique sur "propriétés" d'un disque, onglet "Outils", bouton "Défragmenter maintenant")
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Dfrg
    (elle ne sert à rien si on utilise un autre défragmenteur)
  6. Dans la clef : 
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\MMC\NodeTypes\{476e644a-aaff-11d0-b944-00c04fd8d5b0}\Extensions\ContextMenu 
    supprimer l'entrée :
    {43668E21-2636-11D1-A1CE-0080C88593A5}
  7. Dans la clef : 
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\MMC\NodeTypes\{476e644a-aaff-11d0-b944-00c04fd8d5b0}\Extensions\NameSpace
    supprimer l'entrée :
    {43668E21-2636-11D1-A1CE-0080C88593A5}
  8. Supprimer les clefs :
    HKEY_CLASSES_ROOT\CLSID\{80EE4901-33A8-11d1-A213-0080C88593A5}
    HKEY_CLASSES_ROOT\CLSID\{80EE4902-33A8-11d1-A213-0080C88593A5}
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\MMC\SnapIns\{43668E21-2636-11D1-A1CE-0080C88593A5}
  9. Dans les clefs suivantes :
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Setup\
    Restaurer les entrées :
    • SourcePath
    • ServicePackSourcePath
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion
    Restaurer l'entrée :
    • SourcePath
Au cours de la procédure, Windows va s'apercevoir malgré tout de la suppression des fichiers, et afficher le message suivant :

Appuyer sur Annuler

Windows insiste (!) :

Appuyer sur Oui

Mais certains risquent d'être rebutés par cette procédure
C'est pourquoi j'ai mis au point le script VBS suivant qui fait tout le travail!

Ce script est téléchargeable ici : uninstdkp.vbs

Autres outils de défragmentation (liste non exhaustive)

Installation d'un Service Pack  avec fichiers de sauvegarde

Lors de l'installation d'un Service Pack, il est demandé si l'on veut créer des fichiers de sauvegarde en vue d'une désinstallation ultérieure du Service Pack :

ATTENTION! cette option est très exigeante en espace disque, et on risque de voir apparaître ce message d'erreur :

Donc prévoir suffisamment d'espace sur le disque contenant le système (celui de %systemroot%)
(il n'est pas possible d'indiquer un autre disque pour ces fichiers)

Liaison Infra-Rouge avec un Palm Pilot

Il est possible de faire communiquer en liaison Infrarouge un Palm Pilot avec un PC sous Windows 2000 (pour des synchronisations Hotsync - à partir de la version 3.0

Un petit piège : Quand on démarre la hotsync (depuis l'écran du Palm, puisqu'on n'est plus sur socle), cela ne provoque pas automatiquement sur le PC l'ouverture de la boite de dialogue de progression. Mais il suffit de cliquer sur l'icône de Hotsync (située dans le "systray") pour l'ouvrir.

Les seules choses à vérifier/paramétrer sont :

Dans le panneau de configuration "Liaison sans fil" / onglet "Transfert d'image" 

La case "Utiliser la liaison sans fil pour transférer..." doit être décochée

 

 

 

Depuis le menu "Configuration" de Hotsync, onglet "Local" 
Sélectionner le bon port COM 
Par exemple sur mon portable il y en a 2 : 

COM2 pour le modem, COM5 pour l'IR. J'ai choisi COM5 (ce sera peut-être COM3 ou COM4 sur votre PC)


Et la synchronisation pourra alors se dérouler sans problème :

Activation du mode de compatibilité

Un certain nombre d'applications refusent de s'installer et/ou de fonctionner si elles détectent un système d'exploitation non prévu pour à l'origine. Par exemple des jeux réclament Windows 95 ou 98 (cas de "Return of Arcade", de chez Microsoft), et ne peuvent s'installer sous Windows 2000. Cela peut être est motivé par des incompatibilités de fonctionnement de bas niveau (par exemple accès direct au matériel), mais parfois il n'y a pas ou peu de justification à de telles restrictions.

Windows 2000 a été livré dès l'origine avec un module de compatibilité, se présentant sous la forme d'un exécutable (APCOMPAT.EXE) , situé dans le répertoire \SUPPORT du CDROM de Windows 2000.

Mais son fonctionnement était assez aléatoire.

Avec l'arrivée de Windows XP, successeur commun de Windows 9x et de Windows 2000, Microsoft s'est penché davantage sur ce problème de compatibilité, et a développé une librairie qui permet de généraliser ce mode de compatibilité de façon plus sûre (mais non garanti à 100%) et plus ergonomique. Cela se présente sous la forme d'une DLL (slayerui.dll) qui fait partie du Service Pack 2. Cette dll est installée automatiquement avec le SP2, par contre il faut activer le mode de compatibilité en l'enregistrant.

Après avoir installé le Service Pack 2 (au minimum), dans une fenêtre de commande (sous un compte administrateur), il suffit de taper la commande :

regsvr32 %systemroot%\apppatch\slayerui.dll

S'il n'y a pas d'erreur, un message de confirmation doit s'afficher :

A partir de cet instant, toutes les boites de dialogue de propriétés des raccourcis d'application (quelles qu'elles soient) vont être dotées d'un nouvel onglet Compatibility :

Pour désactiver cette fonctionnalité : 
Dans une fenêtre de commande (sous un compte administrateur), il suffit de taper la commande :

regsvr32 /u %systemroot%\apppatch\slayerui.dll

Erreur au démarrage "XMNT 2000 (ou 2001) PROGRAM NOT FOUND"

Lors du démarrage de Windows 2000 ou Windows XP, avant l'apparition de la boite de dialogue d'ouverture de session, apparaît un message d'erreur "XMNT 2000 PROGRAM NOT FOUND : SKIPPING AUTODESK" (ou équivalent, par exemple "XMNT 2001 PROGRAM NOT FOUND")

Cela est consécutif à l'utilisation de Partition Magic (6 ou au delà) sous Windows 2000/XP, suivie d'un plantage du logiciel.

Je déconseille fortement l'usage sous Windows d'un outil tel que Partition Magic,
et préconise au contraire son utilisation sous DOS, beaucoup plus fiable!

XMNT200x.exe (x=0,1,..) est l'outil (application 32 bits en mode natif) qui effectue les travaux de redimensionnement, repartitionnement, ... lors du démarrage de Windows 2000/XP , dans la phase précédent l'ouverture de session (lorsque NT/W2k vérifie les disques par exemple).

Son lancement est "programmé"  dans la clef de la Base De Registres :
HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Session Manager

entrée "BootExecute" et de type REG_MULTI_SZ

Elle contient (comme son type l'indique) plusieurs chaînes, représentant tous les programmes à lancer au démarrage, avant que l'interface ne soit lancée.
P.ex. (sur un de mes PC) :
    autocheck autochk *
    DfsInit
    OONTStart
    ...

Il suffit de supprimer XMNT2000 (ou XMNT2001) de cette liste (suivi, éventuellement d"une suite de commutateurs tels que "/bat=xxxxxxx... /dbg=xxxxxx....  /ver=..... /prd=PartitionMagic")
 

Sous Windows 2000

Vu que "BootExecute" est une multi-chaîne, REGEDIT est inutilisable, à moins d'aimer l'hexadécimal!
Il faut donc utiliser REGEDT32, qui sait parfaitement afficher et éditer les REG_MULTI_SZ :


Effectuer ensuite un double clic sur l'entrée "BootExecute", ce qui affiche une boite de dialogue:

Sélectionner la chaîne à supprimer (ici XMNT2000) et l'effacer, puis appuyer sur OK

Sous Windows XP

REGEDIT et REGEDT32 ont été fusionnés dans le même outil. Si on lance REGEDT32, c'est REGEDIT qui est exécuté.
Il est donc capable à présent d'éditer des entrées de type REG_MULTI_SZ.


Effectuer ensuite un double clic sur l'entrée "BootExecute", ce qui affiche une boite de dialogue:

Sélectionner la chaîne à supprimer (ici XMNT2001) + les commutateurs éventuels qui suivent ("/bat=....) et l'effacer, puis appuyer sur OK

Activation du mode DMA

DMA (Direct Memory Access) désigne un mode de transmission de données directement de la mémoire vers un périphérique et inversement, sans passer par le processeur. Cela concerne essentiellement les disques durs, ainsi que les lecteurs de CDROM et DVD (périphériques IDE/ATAPI).
les périphériques SCSI ne sont pas concernés

Dans le cas de lecteur de DVD, particulièrement avec des DVD vidéo, ce mode est indispensable si  on veut un débit de l'image suffisamment fluide.
Or souvent ce mode n'est pas activé par défaut sous Windows 2000.

Pour activer le mode DMA d'un périphérique IDE/ATAPI, procéder ainsi :

Ouvrir le panneau de configuration Système
un moyen rapide de l'ouvrir consiste à effectuer un clic droit sur l'icône du Poste de Travail, et sélectionner l'item "Propriétés"

Sélectionner l'onglet "Matériel"

Appuyer sur le bouton "Gestionnaire de périphériques"

Sélectionner l'item 
"Contrôleurs ATA/ATAPI IDE", 
puis l'un des items 
"Canal principal
ou
"Canal secondaire
suivant l'emplacement de connexion du lecteur de DVD

Effectuer un double-clic sur cet item
Sélectionner l'onglet "Paramètres avancés"

Suivant l'emplacement de connexion du lecteur de DVD, sélectionner le champ
"Mode de transfert"
du Périphérique 0 ou 1

Sélectionner dans la liste déroulante
"DMA si disponible"

Lancement direct de Windows 2000 au démarrage (sans menu)

Dans le cas où Windows 2000 est le seul système installé, ou si l'on ne veut lancer que lui, on peut supprimer la phase initiale d'affichage du menu de démarrage, et procéder ainsi directement à son lancement.

Pour cela, il existe deux méthodes :

Configuration réseau par script (utilisation de la commande NETSH)

Une des grandes innovations de Windows 2000 est la configuration dynamique du réseau, sans avoir besoin de redémarrer la machine, comme c'était le cas avec NT4 (ou Windows 9x)

De plus, il est mis à disposition un outil remarquable de possibilités : NETSH ("NetShell", ou "Network Shell")

NETSH est un outil en mode ligne de commande (dans une fenêtre console). Il peut être utilisé :

Cette commande agit dans différents contextes, qui constituent des sous-ensembles de configuration. De même,  chaque contexte peut comporter des sous-contextes, et ainsi de suite. Un contexte est désigné par une chaîne alphabétique spécifique.
Pour opérer dans un contexte donné (et sous-contextes éventuels), il suffit d'indiquer successivement les noms de contextes à la suite de la commande NETSH, ou à chaque invite de commande si on opère en mode interactif :

Mode direct Mode interactif
D:\>netsh interface ip show address D:\>netsh
netsh>interface
interface>ip
interface ip>show address

A tout moment il est possible d'obtenir de l'aide sur les commandes et contextes disponibles en tapant la commande ? (ou help)

D:\>netsh
netsh>interface
interface>?

Les commandes suivantes sont disponibles :

Commandes globales :
.. - Monte d'un niveau de contexte.
aaaa - Modifications pour le contexte `aaaa'.
abort - Rejète les changements effectués en mode déconnecté.
add - Ajoute une entrée de configuration à une liste d'entrées.
alias - Ajoute un alias.
bye - Quitte le programme.
commit - Valide les changements effectués en mode déconnecté.
...

En mode interactif, pour revenir au contexte de niveau inférieur, il suffit de taper la commande ..

D:\>netsh
netsh>interface
interface>IP
interface ip>..
interface>

En mode interactif, pour quitter l'outil NETSH, il suffit de taper la commande bye ou quit ou exit

Les principaux contextes de 1er niveau sont :

dhcp  Modifications pour le contexte de configuration IP dynamique
interface  Modifications pour le contexte interface (les différentes cartes réseau disponibles). 
ras  Modifications pour le contexte d'accès distant
routing  Modifications pour le contexte de routage.
wins  Modifications pour le contexte de résolution de noms NetBIOS.

La commande initiale NETSH (en mode interactif ou direct) admet différents paramètres (facultatifs) :

-a Fichier alias  Permet l'utilisation d'un fichier d'alias, qui contient une liste de commandes NETSH désignées par l'utilisateur sous des noms arbitraires (en quelque sorte des raccourcis).
Exemple
le fichier d:\mesalias.txt contient ceci :
    alias adrIP interface ip show address
    alias cartes interface show interface
Si on lance NETSH avec la commande :
    NETSH -a d:\mesalias.txt
on peut alors exécuter les commandes suivantes :
    netsh>adrIP
(équivalente à la frappe de " interface ip show address")
    netsh>cartes
(équivalente à la frappe de " interface show interface")
-c Contexte  Permet d'indiquer immédiatement le contexte dans lequel on va travailler.
Exemple :
    NETSH -c interface
-r Machine distante Permet de configurer une machine distante (par défaut on travaille sur la machine locale)
Exemple :
    NETSH -r springfield
Commande | -f Fichier Script Au choix (exclusif), exécution d'une commande tapée à la suite , ou contenue dans un fichier.
Exemple :
le fichier d:\mescommandes.txt contient ceci :
    interface ip show address
    interface show interface

Si on lance NETSH avec la commande :
    NETSH -f d:\mescommandes.txt, 
les 2 commandes spécifiées dans le fichier mescommandes.txt seront exécutées.

Vu la quantité de commandes disponibles, il n'est pas possible ici de les citer et décrire toutes. On se limitera seulement à quelques unes, jugées importantes, et illustrées par des exemples. 

Fonction Description Exemple
Sauvegarde de configurations La commande dump permet d'afficher et éventuellement de sauvegarder l'ensemble des informations d'un contexte donné.

Par défaut, le dump est affiché à l'écran. Il faut donc utiliser une redirection pour l'envoyer dans un fichier. 
D:\>netsh -c interface ip dump > d:\dumpip.txt
le fichier dumpip.txt contient alors ceci :
# ---------------------------------- 
# Configuration IP de l'interface 
# ---------------------------------- 
pushd interface ip
# Configuration IP de l'interface pour "LAN"
set address name = "LAN" source = static addr = 192.168.0.49 mask = 255.255.255.0
add address name = "LAN" addr = 192.168.0.9 mask = 255.255.255.0
add address name = "LAN" addr = 10.0.0.3 mask = 255.0.0.0
set address name = "LAN" gateway = 192.168.0.2 gwmetric = 1
set dns name = "LAN" source = static addr = 192.168.0.2
set wins name = "LAN" source = static addr = 192.168.0.49
popd
# Fin de la configuration IP de l'interface
Restauration de configurations En mode interactif, la commande exec permet de restaurer une configuration sauvegardée au préalable dans un fichier à l'aide de la commande dump. 
On peut aussi utiliser ce fichier en mode direct avec le commutateur
-f
En mode interactif :
D:\>netsh
netsh>exec d:\dumpip.txt

En mode direct :
D:\>netsh -f d:\dumpip.txt

Affichage de la liste des interfaces Dans le contexte interface, la commande show interface affiche la liste des interfaces réseau disponibles.
Cela permet de retrouver les noms symboliques affectés aux cartes Ethernet tels qu'ils apparaissent dans le dossier
Connexions réseau et accès à distance
D:\>netsh  interface show interface
Exemple :
État admin État Type Nom de l'interface 
----------------------------------------------------- 
Activé Connecté Boucle de rappel Bouclage 
Activé Connecté Boucle de rappel Boucle de rappel 
Activé Connecté Interne Interne 
Activé Connecté Dédié LAN
Définition d'adresse IP fixe attribuée à une carte  Dans le contexte interface ip, la commande set address associée au paramètre static permet de définir :
  • l'adresse IP
  • le masque de sous-réseau
  • la passerelle
  • la métrique 

netsh interface ip set address <nom_interface> static <adresse_IP> <masque> <adresseIP_passerelle> <métrique>

d:\>netsh interface ip set address LAN static 192.168.0.49  255.255.255.0 192.168.0.2 1

Dans cet exemple, on attribue à l'interface de nom "LAN" (récupérée à l'aide de netsh  interface show interface) l'adresse IP 192.168.0.49,  avec le masque 255.255.255.0, l'adresse de passerelle 192.168.0.2, et une métrique de 1.

Définition d'adresse de serveur DNS attribuée à une  carte  Dans le contexte interface ip, la commande set dns permet de définir l'adresse d'un serveur DNS:
netsh interface ip set dns <nom_interface> static <adresse_DNS>
d:\>netsh interface ip set dns LAN static 192.168.0.2

Dans cet exemple, on attribue à l'interface de nom "LAN" (récupérée à l'aide de netsh  interface show interface) l'adresse de serveur DNS
192.168.0.2
Définition d'adresse de serveur WINS attribuée à une  carte  Dans le contexte interface ip, la commande set wins permet de définir l'adresse d'un serveur WINS:
netsh interface ip set wins <nom_interface> static <adresse_DNS>
d:\>netsh interface ip set wins LAN static 192.168.0.49

Dans cet exemple, on attribue à l'interface de nom "LAN" (récupérée à l'aide de netsh  interface show interface) l'adresse de serveur WINS
192.168.0.49
Configuration DHCP attribuée à une carte  Dans le contexte interface ip, la commande set address associée au paramètre dhcp permet de définir une configuration DHCP.
netsh interface ip set address <nom_interface> dhcp
d:\>netsh interface ip set address LAN dhcp

Dans cet exemple, on attribue à l'interface de nom "LAN" (récupérée à l'aide de netsh  interface show interface) une adresse IP donnée par un serveur DHCP.
Configuration par DHCP des serveurs DNS et/ou WINS   Dans le contexte interface ip, la commande set wins permet de définir l'utilisation de serveurs DNS et/ou WINS dont les adresses seront communiquées par un serveur DHCP :
netsh interface ip set dns <nom_interface> source=dhcp
netsh interface ip set wins <nom_interface> source=dhcp

d:\>netsh interface ip set DNS LAN source=dhcp
d:\>netsh interface ip set WINS LAN source=dhcp


Dans cet exemple, on attribue à l'interface de nom "LAN" (récupérée à l'aide de netsh  interface show interface) des serveurs DNS et WINS obtenus via  DHCP.

Ajout d'un paramètre supplémentaire Dans le contexte interface ip, la commande add xxxx permet de définir des adresses IP attribuées à une carte ou de serveurs DNS supplémentaires.
Elle doit suivre une commande set xxxx de la même catégorie (address ou dns)
d:\>netsh interface ip set dns LAN source = static 192.168.0.2
d:\>netsh interface ip add dns LAN 192.168.0.49

Dans cet exemple, on attribue à l'interface de nom "LAN" 2 serveurs DNS :
le 1er à l'aide de la commande set dns
le 2ème à l'aide de la commande  add dns.
Ne pas utiliser le commutateur static avec la commande add, sinon cela génère une erreur!

 
Exemple de script permettant de choisir entre configuration statique ou dynamique
Script Commentaires
@echo off
set carte="LAN"
définition du nom de l'interface réseau concernée, tel qu'il apparaît dans le dossier "Connexions réseau et accès à distance"
Si on a un doute sur ce nom, ou peut afficher la liste des interfaces par la commande :
netsh interface ip show ipaddress
ce nom doit être encadré par des guillemets.
Souvent, la présence de caractères diacritiques (accents, cédille,...) dans ce nom ("Connexion au réseau local") peut poser des problèmes en raison des différences de codages OEM/ASCII et ANSI entre fenêtres de commandes et éditeurs graphiques (notepad p.ex.).
On aura donc intérêt à renommer l'interface depuis l'explorateur de Windows (p.ex. LAN, Network, Carte3Com, ...)
set adrfixe=192.168.0.143
set masque=255.255.255.0
set passerelle=192.168.0.1
set adrDNS1=192.168.0.2
set adrDNS2=192.168.0.49
set adrWINS=192.168.0.49
définition des paramètres statiques IP
Dans cet exemple, on a 2 serveurs DNS.
SET /P lan=Adressage DHCP (O/N)? :
if %lan%==o goto IPDHCP
if %lan%==O goto IPDHCP
goto IPfixe
test de configuration
:IPfixe définition d'adresse IP fixe et de DNS
netsh interface ip set address %carte% static %adrfixe% %masque% %passerelle% 1
netsh interface ip set dns %carte% static %adrDNS1%
netsh interface ip add dns %carte% %adrDNS2%
netsh interface ip set wins %carte% static %adrWINS%
chaque commande doit être sur une seule ligne!
goto fin
:IPDHCP Définition d'utilisation de DHCP
netsh interface ip set address %carte% dhcp
netsh interface ip set dns %carte% dhcp
netsh interface ip set wins %carte% dhcp
chaque commande doit être sur une seule ligne!
:fin
Téléchargement du fichier source de ce script : dhcp-fixe.cmd

 

 
Exemple de script permettant de choisir entre deux routeurs (RNIS et ADSL)
Script Commentaires
@echo off
if %1==RNIS goto RNIS
if %1==ADSL goto ADSL
echo Erreur! type de routeur invalide!
goto fin
test du paramètre (doit être "RNIS" ou "ADSL")
:RNIS
set passerelle=192.168.0.1
définition de l'adresse IP du routeur RNIS
(sert aussi de serveur DNS)
goto suite:
:ADSL
set passerelle=192.168.0.2
définition de l'adresse IP du routeur ADSL
(sert aussi de serveur DNS)
:suite
set carte="LAN"
définir le nom de l'interface réseau concernée, tel qu'il apparaît dans le dossier "Connexions réseau et accès à distance"
Si on a un doute sur ce nom, ou peut afficher la liste des interfaces par la commande :
netsh interface ip show ipaddress
ce nom doit être encadré par des guillemets.
set adrfixe=192.168.0.149
set masque=255.255.255.0
set adrwins=192.168.0.49
définition des paramètres statiques IP
netsh interface ip set address %carte% static %adrfixe% %masque% %passerelle% 1  définition de l'adresse IP et de la passerelle
la commande doit être sur une seule ligne!
netsh interface ip set dns %carte% static %passerelle% définition du serveur DNS
la commande doit être sur une seule ligne!
netsh interface ip set wins %carte% static %adrwins% définition du serveur WINS
la commande doit être sur une seule ligne!
:fin
Téléchargement du fichier source de ce script : routeurs.cmd


La commande netsh interface ip set address étant assez complexe, et les paramètres devant apparaître dans un ordre précis, on peut s'affranchir de cet ordre en indiquant un nom devant chaque paramètre transmis :

Paramètre Nom
nom de la carte name=xxxx
adresse IP addr=xxx.xxx.xxx.xxx
masque de sous-réseau mask=xxx.xxx.xxx.xxx
adresse de passerelle gateway=xxx.xxx.xxx.xxx
métrique gwmetric=x
type de configuration
(statique ou DHCP)
source=static|dhcp

netsh interface ip set address %carte% static %adrfixe% %masque% %passerelle% 1

peut être remplacé par :

netsh interface ip set address name=%carte% source=static addr=%adrfixe% mask=%masque% gateway=%passerelle% gwmetric=1

petite astuce : Si on veut que le fichier batch de configuration soit interactif, avec saisie d'une option au clavier, on peut utiliser la possibilité de définition "on-line" de variable d'environnement à l'aide du commutateur "/P".

Exemple :

@echo off
echo Configuration reseau possible :
echo    STAT : statique
echo    DHCP : dhcp
set /P confnet=Tapez votre choix :
for %%r in (STAT stat) do if %confnet%==%%r goto Stat
for %%r in (DHCP dhcp) do if %confnet%==%%r goto Dhcp
echo Option invalide!
goto fin
:Stat
Echo *** Configuration statique ***
....
goto fin
:Dhcp
Echo *** Configuration DHCP ***
....
:fin

 

Activation du routage IP

Alors que sous NT4 le routage IP est activable depuis le panneau de configuration réseau (case à cocher), ce n'est pas prévu sous Windows 2000.

Il faut modifier la Base de Registres :

clef HKEY_LOCAL_MACHINE_\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\TcpIp\Parameters
entrée IPEnableRouter de type REG_DWORD
valeur :
    0 = routage désactivé
    1 = routage activé

Pour information, sous Windows 98/ME,  il faut procéder ainsi :

  1. Ouvrir le panneau de configuration Réseau
  2. Cliquer sur "Ajouter", puis "Service"
  3. Cliquer sur "Ajouter"
  4. Choisir "Disquette fournie", insérer le CD de Windows 98
  5. Sélectionner le répertoire "\Tools\RIP"
  6. Sélectionner le fichier "Irip.inf"
  7. Cliquer sur OK, puis redémarrer Windows.
     

Extension des droits de gravure avec NERO

Si on installe par défaut le logiciel de gravure de CD/DVD NERO sous Windows 2000 ou XP, seuls les membres du groupe Administrateurs ont le droit d'effectuer une gravure.

Cette disposition, souvent gênante pour l'utilisateur, a été prévue au départ par les concepteurs de NERO dans un but de sécurité.

Il est cependant possible de supprimer cette restriction, à l'aide d'un complément disponible sur le site de AHEAD (l'éditeur de NERO)

Il se présente sous la forme d'un exécutable : NeroBurnRightsInstaller.exe (700 ko)

Son exécution affiche successivement les écrans suivants :

 

Puis une boite de dialogue s'affiche, indiquant au départ que seuls les administrateurs ont les droits de gravure.

On peut alors cocher la case :

  • Everybody
    donne les droits de gravure à tout le monde.
     
  • Members of the group NERO
    donne les droits de gravure aux membres du groupe spécifique Nero .
Si on choisit le groupe Nero  et s'il n'existe pas, il peut être créé par l'outil :
 
On peut vérifier cette création dans la MMC de gestion des utilisateurs et groupes (LUSRMGR.MSC)

On peut alors définir les groupes et/ou utilisateurs membres de ce groupe.


 
Si on préfère affecter les droits de gravure à un groupe autre que "Nero", il faut modifier la Base de Registres à l'aide de REGEDIT .

Ouvrir la clef suivante :
HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Ahead\Nero BurnRights

Créer ensuite une nouvelle entrée de type chaîne (REG_SZ)
de nom ModNeroGroupName
et de contenu le nom du groupe
Si on ouvre à nouveau le gestionnaire de droits de Nero
(fichier ....\Ahead\NeroBurnRights\NeroBurnRights.exe)

on peut constater que l'onglet Burn Rights a été modifié et fait apparaître "Members of the group xxxxxxxx", xxxxxxxx étant le groupe défini précédemment.

 
Après toute modification des droits, un message s'affiche invitant à redémarrer l'ordinateur

 

il circule sur Internet un autre outil (contenu dans un fichier NeroUser.zip de 25 ko) qui permet l'affichage d'un onglet Sécurité dans les préférences de Nero. Il consiste en l'installation d'un service (NeroSVC.exe). La présence de ce service est incompatible avec l'installation de  Nero BurnRights, qui invite à le désinstaller au préalable.
 

Déplacement du dossier "Documents and settings"

Sous Windows 2000 et au delà, le dossier "Documents and settings" contient  :

Ce dossier est créé lors de l'installation de Windows par défaut dans la même partition que le système (celle qui contient le dossier %systemroot%)

Chaque dossier utilisateur contient par défaut les fichiers temporaires (Internet ou non), les fichiers de données utilisés par Outlook Express, et les documents propres à l'utilisateur.
Si bien que souvent on est confronté à des problèmes de manque d'espace libre sur cette partition, utilisée par le système. Par ailleurs, la séparation des données et du système peut s'avérer souhaitable, afin de gagner en souplesse et sécurité.

En conséquence, le besoin de déplacement de ce dossier sur une autre partition va fréquemment s'imposer .

Le problème est que cela n'est théoriquement pas possible !

Par exemple, l'article Q236621 de la Base Connaissances du MSDN énonce ceci :

"Documents and Settings" is a Windows system folder
and is required for Windows to run properly.
It cannot be moved or renamed.
[...]
This behavior is by design.

En effet, si on essaie de renommer ou déplacer ce dossier, cela sera refusé par le système en particulier parce que chaque sous-dossier de compte contient un fichier NTUSER.DAT, qui constitue une "ruche" de la Base de Registres (branche HKEY_USERS\<SID utilisateur>)

Or à un instant donné, au moins une de ces ruches est en cours d'utilisation : celle de l'utilisateur ayant ouvert une session. On ne peut donc pas déplacer ce fichier (ou renommer son chemin) et a fortiori le dossier "Documents and settings" lui-même.

Il est possible cependant de procéder à une telle modification.

Deux méthodes sont proposées par Microsoft, suivant que Windows est ou n'est pas encore installé.

Avant l'installation de Windows

(Microsoft préconise cette méthode)

Il faut lancer WINNT.EXE ou WINNT32.EXE (donc depuis DOS ou Windows, et non pas en démarrant sur le CD) en passant le commutateur "/UNATTEND" et en créant un fichier nommé "Unattend.txt" contenant (au moins) ces lignes :

[GuiUNattended]
ProfilesDir = z:\foldername

dans lequel z:\foldername est le chemin prévu pour "Documents and settings"

Après l'installation de Windows

Il existe là aussi une méthode, mais comme on va le voir, elle est nettement plus complexe :

  1. Ouvrir une session sous un compte ayant des droits administrateur.
     
  2. Créer un nouveau dossier, qui sera le nouvel emplacement de Documents and Settings
     
  3. Ouvrir le dossier Documents and Settings actuel.
     
  4. Si ce n'est pas déjà fait, faire en sorte que tous les fichiers cachés et système soient affichés.
    (menu Outils/Options des dossiers/affichage)
     
  5. Effectuer par drag and drop une copie de tous les fichiers et sous-dossiers vers le nouveau dossier, SAUF ceux du compte actuel
    (cela serait refusé en raison de la ruche active)
    Il peut survenir une erreur de copie pour certains comptes bien que différents du compte de l'utilisateur actuel (ici le compte NetShowServices, existant et actif dans le cas d'un serveur).
    Dans ce cas procéder avec ce(s) compte(s) comme pour le compte de l'utilisateur actuel (étape suivante)

     

  6. Ouvrir le panneau de configuration Système 
    • onglet Profils utilisateurs (sous Windows 2000
    • onglet Avancé/Profils utilisateurs Bouton Paramètres (sous Windows XP)
    Sélectionner le profil du compte en cours ("administrateur" ou autre)
    Appuyer sur "Copier dans" en indiquant le nouveau dossier.

  7. Fermer la session, et la rouvrir sous le même compte.
     
  8. Ouvrir REGEDIT, et effectuer une recherche sur "Documents and settings"
     
  9. Remplacer TOUTES les occurrences de l'ancien chemin par le nouveau
    (ne pas en oublier une seule, c'est IMPÉRATIF!)
     
  10. Redémarrer l'ordinateur
     
  11. Supprimer l'ancien dossier "Documents and settings"

Méthode "JCB"

En ce qui me concerne, je laisse ce dossier  tel qu'il est (donc "Documents and settings" reste dans la partition système), mais il ne sert essentiellement que de conteneurs de raccourcis vers d'autres dossiers.

Par exemple, le dossier "Mes Documents" ne contient que des raccourcis vers "Word", "Excel", "PDF", "HTML", ..., qui sont des dossiers situés sur d'autres partitions.
 

Par ailleurs, j'ai redéfini la valeur des variables %TEMP% et %TMP% (elles pointent vers une autre partition)

Panneau de configuration Système
Onglet Avancé
Bouton Variables d'environnement


 

En ce qui concerne Internet Explorer, là aussi j'ai défini un autre emplacement des fichiers temporaires

Menu Outils/Options Internet
Onglet Général
Bouton Paramètres

 

Et de même pour les fichiers messagerie de Outlook Express

Menu Outils/Options
Onglet Maintenance
Bouton Dossier de stockage


 

Pour mémoire : Déplacement du dossier "Program files"

Là c'est beaucoup plus simple!

Il suffit de modifier le contenu de la clef suivante :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion
Entrée "ProgramFilesDir" de type REG_SZ

Impossibilité de chiffrer un dossier ou fichier (Windows 2000)

(ne concerne que Windows 2000)

: il est possible qu'à la date de rédaction/mise à jour de cet article - 13/06/03 - ce correctif ne soit pas encore disponible.
Dans ce cas, en attendant sa parution, procéder comme suit :
 

  1. Récupérer la bibliothèque shell32.dll version 5.0.3502.5436 depuis le SP3

    1. Pour cela, si ce n'est déjà fait, décompresser le fichier W2Ksp3.exe (avec Winzip, Winrar, ...) dans un dossier quelconque, par exemple c:\w2ksp3, dans lequel un sous-dossier i386 va être créé par la décompression.

    2. Exécuter dans une fenêtre de commandes ou le menu démarrer/exécuter la commande suivante :
      expand c:\w2ksp3\i386\shell32.dl_   c:\shell32.dll
       

  2. Comme cette bibliothèque est constamment utilisée par Windows, on ne peut pas la recopier directement.
    Il va donc falloir passer par une procédure particulière de remplacement.

    Si on ne l'a pas déjà, récupérer l'utilitaire INUSE du Resource Kit.
    Il est disponible gratuitement sur le serveur FTP de Microsoft :
    ftp://ftp.microsoft.com/ResKit/win2000/inuse.zip (26 ko)
    (le décompresser par exemple dans %systemroot%\inuse.exe)
     

  3. Exécuter dans une fenêtre de commandes ou le menu démarrer/exécuter les 2 commandes suivantes :

    1. inuse c:\shell32.dll %systemroot%\system32\dllcache\shell32.dll

    2. inuse c:\shell32.dll %systemroot%\system32\shell32.dll
       

  4. Redémarrer l'ordinateur


 

Réparation de Windows avec conservation des données

Cette procédure concerne toutes les versions de Windows 2000 et ultérieures.

Il est possible de réparer une installation de Windows (en raison de l'apparition de dysfonctionnements du système par exemple) tout en conservant l'intégralité des paramètres existants (comptes utilisateurs, personnalisations, logiciels installés).
Il est donc totalement inutile de reformater!

Il suffit d'appliquer les instructions suivantes :

Démarrer le PC depuis le CD de Windows
La procédure demande si on veut
- installer Windows.
-
réparer ou récupérer Windows.

Répondre "Installer" (touche <Entrée>)
 

Récupérer (touche R) lancerait la console de récupération (ce n'est pas ce qu'on veut ici).

La procédure d'installation examine alors la machine.

Puis un écran (toujours en mode texte) s'affiche en indiquant qu'une précédente installation de Windows a été découverte.
Il est alors demandé si on veut
- réparer Windows
- faire une nouvelle installation

Répondre "Réparer" (touche R)

Windows va s'installer comme si c'était une première fois, avec copie préalable de fichiers nécessaires au passage en mode graphique.

 

La phase en mode graphique est identique à celle d'une première installation. (mêmes écrans, mêmes étapes et progression).

en particulier, il faudra obligatoirement ressaisir la clef du produit (5 fois 5 caractères).

MAIS tout ce qui existe sera CONSERVÉ intégralement.
Seuls les fichiers du système seront remplacés.

Par exemple tous les comptes utilisateurs précédemment définis sont maintenus.

Toutes les applications installées, les personnalisations de Windows sont intégralement conservées
Dans le cas de XP et au-delà,  l'activation de Windows est conservée.

Exécution d'applications sous un compte administrateur : SUPEREXEC

Vu l'importance croissante ce chapitre, un document séparé lui a été consacré.

Montage de cartes mémoire (CF, SD, ...) et clef USB dans une partition NTFS

Les partitions NTFS offrent la possibilité de monter d'autres partitions (de n'importe quel type : FAT16, FAT32, NTFS, CDFS,...), provenant de n'importe quel support (disque dur, lecteur de CDROM, carte mémoire, clef USB, ...). On désigne cette fonctionnalité sous le nom de point de montage.

Cela permet en particulier de s'affranchir de la contrainte des lettres attribuées habituellement aux partitions.
On ne peut pas avoir plus de 24 partitions désignées par une lettre (C: à Z:)
Avec l'utilisation de disques SATA (qui ne sont pas concernés par la limite de 4 comme pour les disques IDE), de lecteurs de CD multiples, graveurs DVD, lecteurs de CD virtuels, clefs USB, lecteurs de cartes mémoire multiples ("6 in 1 "), on peut facilement atteindre cette limitation.

Il suffit alors de "monter" les périphériques de stockage additionnels dans différents dossiers d'une partition NTFS.
Ce qui suit, basé sur un exemple concret,  décrit cette opération.

On a déjà monté 2 cartes mémoire d'un lecteur multiple (ici "PocketDrive 6 in 1" de chez Hama) dans deux dossiers de la partition S: (NTFS) :
    S:\mnt\Carte CF et S:\mnt\Carte SD

On désire à présent connecter une clef USB et la monter dans le même dossier S:\mnt

Avant connexion de la clef, le gestionnaire de disques (DISKMGMT.MSC) affiche ceci :

Les disques numérotés 5 à 8 correspondent  à chacun des lecteurs du PocketDrive
 

Actuellement une seule carte (CF, de 128 Mo) est insérée.

Dans l'explorateur, on crée un nouveau sous-dossier nommé "Clef USB" dans S:\mnt

Pour l'instant, l'icône de ce dossier est celle d'un dossier habituel.

On connecte la clef USB.

(clef de 128 Mo)

 

 

 

 

 

 

 

 


Le gestionnaire de disque la fait apparaître comme disque 9 :

On sélectionne le disque 9, clic droit, et on choisit l'item Modifier la lettre de lecteur et le chemin d'accès
Une boite de dialogue s'affiche :
Pour l'instant, la liste de lettre ou chemin affectés à ce disque est vide (et pour cause, toutes les lettres étant déjà utilisées!)

On appuie sur Ajouter

Une autre boite de dialogue s'affiche, permettant de choisir lettre ou point de montage :

Cocher Monter dans ce dossier NTFS

et appuyer sur Parcourir

Sélectionner le dossier voulu.

(ici S:\mnt\Clef USB)

appuyer sur OK

Appuyer sur OK
L'aspect de l'explorateur a changé, l'icône du dossier Clef USB est devenue celle d'un disque et non plus d'un dossier.

On peut alors examiner le contenu de la clef USB, effectuer des transferts de fichiers, ...

Un clic droit sur le point de montage permet d'afficher ses propriétés :

 

On constate que le type est alors Volume monté

et l'action sur le bouton Propriétés le fait apparaître comme disque amovible

 

 

 

 

 

 

 

 


Et si on insère une carte SD (de 512 Mo) dans le lecteur, on la voit apparaître dans le gestionnaire de disques (disque n°8) :

ainsi que dans l'explorateur :